Guadalupe Ortiz de Landazuri : le chemin vers la sainteté d’une femme du XX ième siècle

Un film vidéo sur la vie de cette femme de l’Opus Dei sera présenté officiellement le 20 octobre prochain au Centre Supérieur de la Recherche Scientifique, à Madrid. L’occasion pour le Service de Communication de vous présenter la vie de cette femme, dont le procès de béatification s’est ouvert il y a quelques mois.

Elle naît à Madrid le 12 décembre 1916. Elle obtient son baccalauréat en 1932, et commence ses études de chimie. Elle les termine brillamment, malgré une interruption en 1936 de plusieurs années, à cause de la guerre civile.

Elle commence à enseigner en 1941, et elle fait la connaissance du fondateur de l’Opus Dei en 1944. Celui-ci l’aide à découvrir que le travail professionnel et la vie ordinaire sont pour elle l’endroit où elle va rencontrer le Christ. Peu de temps après, elle demande l’admission à l’Opus Dei.

A partir de ce moment, elle se consacre entièrement à rechercher l’intimité avec Dieu, et elle participe à diverses initiatives apostoliques en Espagne. En 1947, elle est directrice de la Résidence d’étudiante Zurbaran, à Madrid.

En voyant sa générosité, sa force, sa joie, le fondateur de l’Opus Dei l’invite en 1950 à commencer le travail apostolique au Mexique. Le 5 mars, elle quitte l’Espagne pour son nouveau pays. Elle y dirige une autre résidence d’étudiantes, qu’elle encourage à élargir leur formation humaine et chrétienne, à mettre leurs connaissances au service des autres à travers leur profession. Elle participe également à la promotion de divers initiatives en faveur de la femme, en particulier dans le domaine rural et humanitaire.

En même temps, elle recherche la collaboration d’autres femmes engagées dans la vie professionnelle et familiale, à qui elle essaye de transmettre sa foi chrétienne.

En 1956, Guadalupe s’installe à Rome ; un an plus tard, elle rentre en Espagne : elle souffre de douleurs au cœur, et elle doit être opérée.

Elle se remet de son opération, passe son doctorat en chimie, reçoit à cette occasion le prix Juan de la Cierva de la Recherche Scientifique, et deux ans plus tard, elle est nommée professeur titulaire dans une école d’ingénieur. Elle continue son travail de recherche en chimie appliquée, d’abord dans le domaine des matériaux isolants, puis dans le secteur textile.

Elle réalise en même temps un intense travail d’évangélisation et de promotion sociale, guidée par cette idée qui remplit sa vie : approcher de Dieu ceux qui l’entourent, par sa joie et son amitié.

Elle meurt à Pampelune le 16 juin 1975, en odeur de sainteté.

La première phase du procès de canonisation de Guadalupe Ortiz de Landazuri s’est achevé le 22 mars dernier, après trois ans et demi de travail. Le tribunal a recueilli les déclarations de 54 témoins, a examiné de nombreux documents, et a réuni les preuves qui permettront de statuer sur l’héroïcité de sa vie chrétienne.

Lors de la cérémonie de clôture de cette phase d’étude, le Cardinal Archevêque de Madrid, Mgr Antonio Maria Rouco Varela, a souligné : « ce que cette servante de Dieu apporte à l’Eglise et à la société, c’est sa féminité, son sens professionnel, sa recherche de sainteté vécue dans le monde, en recherchant toujours la promotion de la femme, sans rapetisser en rien son don total et radical au Christ ».