3 questions à Pierre

Pierre, 20 ans, étudiant en troisième année de droit

Pourquoi êtes-vous de l'Opus Dei ?

Mes parents ont transmis la foi à leurs enfants et j'ai donc grandi dans une atmosphère chrétienne. Je me considère comme un privilégié… À l'Université, la question de la vocation s’est posée en ces termes : le Seigneur m’a tellement donné…ne serait-ce pas la moindre des choses de répondre avec générosité s'il m’appelait ? Je fréquentais depuis plusieurs années un centre de l’Opus Dei. J’aimais beaucoup le message que l’on nous y transmettait et les personnes qui l’incarnaient . Après un long temps de réflexion et de prière, j’ai senti que le Seigneur souhaitait que je sois de l’Opus Dei. J’ai donc demandé à en faire partie. Je pensais avoir fait un don mais je me suis vite rendu compte que cet appel était un cadeau du Seigneur.

Qu'est-ce que l'Opus Dei vous apporte ?

L’Opus Dei me permet de vivre mes journées avec le Seigneur. Cela se fait par des moyens concrets et réalistes. Parmi ces moyens, des rendez-vous avec Lui – Messe, prière – que j'adapte à chaque journée, selon mes possibilités, comme le gant s'adapte à la main. L’Opus Dei me pousse également à exercer pleinement ma liberté, ce qui m’a apporté très vite un plus grand sens des responsabilités à la fois dans mes études et dans ma vie de catholique (les deux étant très liés…).

D'après vous, qu'est-ce que l'Opus Dei apporte à l'Église et à la société ?

Saint Josemaria disait que l’Œuvre est une « grande catéchèse ». Dans le cadre de cette catéchèse, on insiste beaucoup sur l’importance du sacrement de réconciliation à tel point que Jean Paul II disait que dans l'Opus Dei nous avions « le charisme » de la confession. Mais ce n’est pas parce-que Jean Paul II a dit cela, qu’il faut « se rouler les pouces » ! Le Charisme est un don, c’est donc un devoir de le faire fructifier en expliquant à nos amis la beauté de ce sacrement.

Le message de l’Opus Dei, c’est de bien vivre sa foi là où l’on vit c’est-à-dire à son travail et dans son foyer : la société ne peut donc que bénéficier de gens qui font leur travail de manière honnête et professionnelle comme le Christ aurait fait à leur place.