L’Opus Dei est-il hostile au Concile Vatican II et au monde moderne ?

Le Da Vinci Code présente l’Opus Dei comme étant hostile au monde moderne et à la société civile. Or, le contraire est vrai. Un point essentiel du message de l’Opus Dei est que les laïcs chrétiens sont appelés à prendre leur place dans le monde moderne, sans le rejeter ni s’en retirer, mais au contraire en s’y impliquant et en l’améliorant par leur témoignage de vie chrétienne. L’Opus Dei soutient et diffuse tous les enseignements de l’Église, y compris ceux du Concile Vatican II, qui a confirmé la doctrine du rôle des laïcs telle que la proclame l’Opus Dei depuis 1928.

Jean Paul II :

« (L’Opus Dei) a comme but la sanctification de la vie en restant dans le monde, à son lieu de travail et son activité professionnelle. Il propose de vivre l’Évangile dans le monde, en y étant immergé, pour pouvoir le transformer et le racheter par son propre amour pour le Christ. Ceci est vraiment un grand idéal, qui dès le début a anticipé la théologie du laïcat, théologie qui est une marque caractéristique du Concile et de l’Église actuelle» 

L’Osservatore Romano, 27 août, 1979.

Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation du Saint-Siège pour la Doctrine de la Foi :

« Grâce à tout cela, j’ai mieux compris le caractère véritable de l’Opus Dei, une union surprenante d’absolue fidélité à la grande tradition de l’Église et à sa foi, et en même temps une ouverture inconditionnelle à tous les défis de ce monde, que ce soit dans le domaine du travail, de l’enseignement ou de l’économie. » L’Osservatore Romano, 6 octobre 2002.

Cardinal Basil Hume, O.S.B., ancien archevêque de Westminster, aujourd’hui décédé :

« Ce message (de saint Josémaria) annonçait déjà, il y a soixante-dix ans, le décret de Vatican II sur la place et le rôle des laïcs dans le monde… C’est ma conviction que nous commençons à comprendre lentement ce que l’Esprit essayait de nous dire à travers la Concile. Et l’Esprit continue à appeler… Assurément l’Esprit Saint nous appelle aujourd’hui à un plus grand degré de sainteté, à approfondir notre vie spirituelle. Ce fut le rôle des mouvements, sûrement aussi celui de la Prélature de l’Opus Dei, que d’aider et de guider sur ce chemin vers la sainteté. »

Extrait d’une homélie prononcée le 2 octobre 1998, à la messe d’actions de grâce à Londres pour le 70ème anniversaire de la fondation l’Opus Dei.

Saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei :

« Une de mes plus grandes joies a été précisément que le concile Vatican II ait proclamé très clairement la vocation divine du laïcat. »

Extrait d’une entrevue publiée dans Le Figaro, le 16 mai 1966, recueillie dans Entretiens avec Mgr Escriva, n. 72. Éditions Le Laurier, 2002.

Professeur Élisabeth Fox-Genovese, professeur d’histoire à l’Université d’Emory, directrice et fondatrice de l’Institute for Women’s Studies, et directrice du Journal of the Historical Society :

« L’Opus Dei se donne un objectif résolument moderne: sanctifier la vie – surtout le travail – dans le monde. Le nom même d’Opus Dei, qui veut dire travail de Dieu, reflète bien cette mission. Des gens ordinaires, qui ont des vies ordinaires, peuvent sanctifier leur travail, quel qu’il soit, et de ce fait promouvoir la sainteté de la vie quotidienne… Les membres de « l’Œuvre » peuvent être des mères au foyer, des politiciens, des professeurs d’université, des enseignants, des directeurs d’école, des scientifiques, des assistantes sociales, des décorateurs d’intérieurs, des spécialistes de la communication, des hommes ou des femmes d’affaires, ou de toute autre profession. » Extrait d’une communication du 3 janvier 2004.